Le 21 avril, l’Ocean Viking reçoit un appel de détresse pour une embarcation partie de Libye avec 130 personnes à bord. En pleine tempête, le navire humanitaire part à sa recherche. Ses appels à l’aide lancé aux garde-côtes libyens et au centre de secours maritime italien restent vains.
- Pascal Brice Président de la Fédération des Acteurs de la Solidarité
La douzième rotation de l’Ocean Viking, le navire de sauvetage de l’organisation citoyenne SOS Méditerranée, vient de s’achever en Méditerranée centrale. Lors des deux semaines en zone SAR (zone de secours et de sauvetage) libyenne, l’équipe à bord a vécu des situations qui, si elles se répètent en mer au gré des accords politiques, n’en restent pas moins intenses et, parfois, traumatisantes.
Entre une course contre la montre désespérée pour tenter de porter secours à un canot pneumatique en détresse en pleine tempête, un sauvetage réussi quelques jours plus tard avec 236 personnes, dont 114 mineurs non-accompagnés, arrivées à bord, et deux interceptions de canots par des garde-côtes libyens ayant demandé à l’Ocean Viking de changer son cours alors qu’il s’acheminait vers les embarcations pour leur porter secours, cette mission a été un condensé de situations ordinaires pour les rares ONG encore présentes sur zone.
Envoyée spéciale de Radio France, la journaliste Emmanuelle Chaze a vécu ces moments aux côtés des équipes de sauvetage et a récolté des témoignages de rescapés.
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