Menu
Libération
Libé tout en BD

Pénurie de vaccins : il manquait plus que ça

Article réservé aux abonnés
Premières injections en janvier, tout le monde avant l’été : on avait commencé à voir la sortie du tunnel et patatras. Alors qu’un nouveau confinement se profile, les retards de production douchent les espoirs de tourner rapidement la page du Covid.
par Camille Gévaudan, François-Xavier Gomez, Sonia Delesalle-Stolper, Christophe Bourdoiseau, correspondant à Berlin, Jean Quatremer et Jérémie Moreau, Dessin pour Libération
publié le 28 janvier 2021 à 20h51

On y croyait déjà. Les lendemains qui chantent, les terrasses qui s’animent, les embrassades. Un printemps ou un été radieux. Ces derniers mois, l’annonce de la mise au point de vaccins dans un délai extraordinairement court de quelques mois et les commandes accélérées par centaines de millions de doses avaient réchauffé les cœurs. Tout récemment, la nouvelle des premiers voisins, amis ou parents qui ont reçu qui une date de rendez-vous de vaccination, qui même une première injection, avaient renforcé l’espoir. Même les rumeurs d’un possible nouveau confinement imminent en France, de son renforcement en Allemagne ou de sa prolongation au Royaume-Uni n’avaient pas réussi à plomber complètement ce début d’optimisme franc. Mais voilà, la foire d’empoigne entre la Commission européenne et l’anglo-suédois AstraZeneca, qui a développé son vaccin (et doit encore être agréé par l’Agence européenne du médicament) avec l’université d’Oxford, a un peu douché ce début de soulagement. D’autant qu’elle intervient peu après l’annonce par le germano-américain Pfizer-BioNTech de la réduction provisoire de sa production le temps d’augmenter ses capacités de fabrication dans son usine belge.

À lire aussiVaccins : face aux retards, la France forcée de freiner

AstraZeneca a carrément annoncé ne pas être en mesure de fournir les doses promises. Beaucoup d'espoirs avaient été placés dans c

Pour aller plus loin :

Dans la même rubrique