Après le roman aux 600 000 lecteurs, l’album, d’une grande sensibilité, reprend un des fils de cette tresse.
J’avais beaucoup aimé le roman de Laetitia Colombani et j’ai été touchée qu’elle me fasse parvenir son album par le biais de son éditeur. Si vous avez encore un petit billet à dépenser avant Noël, n’hésitez pas à en mettre sous les sapins des enfants, et même des plus grands.
Dans l’album, on ne reprend pas l’histoire des trois femmes dont il était question dans le roman. On se focalise sur le parcours de Lalita et de Smita, sa maman. Cette femme courageuse veut que son enfant puisse aller à l’école. Malheureusement, elles sont nées dans une caste défavorisée. Et si Smita parvient à faire entrer sa fille à l’école, cette dernière y est tellement mal traitée qu’elle ne peut accepter une telle humiliation. Il n’y a donc plus qu’une possibilité : la fuite !
Un texte délicat porté par de sublimes illustrations
Clémence Pollet apporte beaucoup de fraîcheur à cette histoire. En effet, l »objet-livre est splendide et va permettre aux plus jeunes d’être sensibilisé à cette histoire. Et par ce biais, à la difficile condition des enfants dans le monde.
La thématique du cheveu est surtout présente dans la fin du récit et là encore, on peut se permettre de dire que c’est habilement tressé.
Ce nouveau support offre une nouvelle vie à l’histoire de Lalita. Je ne peux évidemment que conseiller la lecture du roman qui donne également les deux autres liens. Le public visé n’étant pas le même, la fuite de la mère et de son enfant m’a moins bouleversée que dans le roman. Je me souviens que j’avais vraiment eu peur pour elles.
Ainsi, n’hésitez pas à offrir ensemble l’album et le roman. Ainsi, enfants et parents pourront ainsi avoir chacun leur « version » de ce petit bijou. Et ils pourront ensuite échanger sur le sujet.
j’ai failli l’offrir mais comme je ne l’avais pas lu, j’ai hésité. Joyeux Noël !
J’espère que tu as passé de bonnes fêtes Violette 😉