Revenons sur ce "budget mobilité". En quoi consiste-t-il exactement ?
Il s’agit donc d’échanger sa voiture de société pour une somme qui correspond à ce que coûte une voiture de société sur un mois, avec taxes, assurances, etc. On arrive en moyenne à 700 ou 800 € par mois. Il y a plusieurs possibilités pour arriver à cette somme. Ce sont les trois piliers (" pilier " étant le terme utilisé dans cette mesure).
Le plus classique, c’est un échange contre un véhicule électrique ou une voiture plus écologique et qui coûte moins cher. Avec donc le droit de recevoir une somme en cash en plus pour ce même budget. Deuxième option : les moyens de transport durable. Comme l’explique Amandine Boseret, juriste chez Acerta : "Tout le monde pense au vélo électrique, mais ce n’est pas que ça. C’est aussi le fait que l’employeur peut intervenir dans l’emprunt ou même dans le loyer de son travailleur qui habite à moins de 10 kilomètres de son travail. Ça ne concerne pas que ces travailleurs-là. Ce sont aussi les travailleurs qui font du télétravail pour plus de 60% ". L’employeur peut donc proposer une intervention 'pour tout le budget, 700 ou 800 € par mois, cash, dans votre emprunt ou dans ton loyer'". Selon la juriste, très peu de travailleurs connaissent cette mesure.
Le troisième "pilier", lui, consiste à simplement recevoir du cash. A noter qu’il est cependant nettement moins intéressant fiscalement.
Parmi ceux qui ont opté pour le "budget mobilité", c’est le deuxième pilier qui a le plus de succès. C’est-à-dire vélo ou trottinette électrique, par exemple, couplé à une intervention dans le loyer ou le prêt du logement.