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Le politiquement correct a ses limites. Une université de Virginie a obtenu la démission d’un de ses enseignants qui contestait l’immoralité de la pédophilie, relate jeudi 25 novembre le New York Post. Allyn Walker, professeur assistant transgenre de 34 ans, jugeait même le terme « stigmatisant », expliquant qu’il vaudrait mieux parler de « personnes attirées par les mineurs » au lieu de parler de pédophile. Il avait tenu ces propos quelques semaines auparavant lors d’un entretien avec les représentants d’une organisation de protection de l’enfance.
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Ces déclarations avaient provoqué de vives réactions indignées, et une pétition réclamant le renvoi d’Allyn Walker a récolté plus de 14 000 signatures. La direction de l’université n’a pas licencié son enseignant, mais annoncé qu’elle ne renouvellerait pas son contrat qui devait expirer en mai prochain. L’enseignant a finalement décidé de démissionner face à la polémique, précise le New York Post.
Auteur d’un livre sur la « quête de dignité » des « personnes attirées par les mineurs », Allyn Walker a reconnu que cette terminologie pouvait être interprétée par certains comme une justification de la pédophilie. Il explique différencier l’attirance, qui ne serait pas « immorale » selon lui, du passage à l’acte qui n’est « jamais acceptable ». Selon lui, ses recherches ont été « mal interprétées » et les critiques étaient « en partie liées » à son identité sexuelle.
